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Photo du rédacteurRachel Hemes

Naviguer à travers les fêtes et les vacances familiales




Alors que j'écris cet article nous sommes tout près de la saison des fêtes de fin d’année, et cela peut aussi rimer avec une période de vacances ou du moins de quelques jours de congés.


Idéalement, les vacances riment avec détente, repos, amusement,

découverte, far niente, ou alors comme d’une bonne blague quand vous me lisez, car comment vivre tout ça au milieu des fêtes de famille et en plus avec des enfants ?!?


On peut avoir notre image des vacances idéales, c’est ok.

Car à l’intérieur se cache des indices précieux de ce que nous aimerions vivre. Sauf qu’il est important de confronter cette image à notre réalité, à nos circonstances. Et de transformer cette image idéale en une image optimale. Une image qui tiendra compte d’une part de nos souhaits et d’autre part de notre réalité.


1) Identifier ce que nous aimons vivre

Pour naviguer au mieux au milieu des fêtes et des vacances familiales, commençons par identifier ce que nous aimons vivre lorsque nous vivons une fête de famille ou des vacances.


Pour une fête de famille : est-ce le soin à un plat en particulier ? D’apporter une touche spéciale à la déco ? De vivre un moment de jeu sympa ? De partager des discussions profondes avec les personnes présentes ?

Pour les vacances : est-ce le fait de ne plus mettre de réveil le matin et de vivre de manière plus souple le timing de la journée ? De partir à la découverte de nouveaux endroits ? De prendre le temps de lire ou de faire des jeux de société en famille ? De partager des activités extérieures en famille ou avec des amis ?


Par exemple, l’année passée à l’occasion des fêtes de famille, j’avais envie d’instaurer un peu autre chose. A l’une des fêtes, j’avais concocté un petit jeu : des mots saugrenus à placer au long des conversations à table. Cela a mis une note joyeuse et rigolote au fil du repas. A l’autre fête, j’avais caché une question à chaque place. La personne était invitée à lire la question quand elle le souhaitait au long du repas et à y répondre. Cela a suscité de très jolies discussions sur des sujets que l’on n’aurait pas forcément abordés autrement. Une des personnes a tellement apprécié ça, qu’elle en a fait de même avec ses amis à Nouvel-An :) Cette année, je suis encore en préparation et comme ma famille me lit peut-être je ne vais pas vendre la mèche avant l’heure… ;) Haha, Surprise ! :)


2) Créer de la place pour ce que nous aimons

Une fois que nous avons pu identifier ce que nous aimons vivre, nous pouvons le prévoir dans nos fêtes, nos journées. Nous pouvons lui créer de la place, dans la mesure de ce qui est possible dans nos circonstances, pour s’assurer que nous allons effectivement le vivre.


3) Identifier de quoi nous avons besoin de nous sentir déchargé

Le temps de vacances est aussi là pour ça, pour relâcher la pression du quotidien. Alors qu’est-ce qui nous pèse en ce moment et qui nous ferait du bien de lâcher un peu ?


Pour ma part, c’est le fait de cuisiner qui me fait régulièrement du bien de lâcher en vacances, comme c’est une tâche qui me revient en majorité en temps normal. Je peux ainsi demander la participation de mon conjoint en le laissant cuisiner ou en cuisinant en sa compagnie. En prévision des fêtes de famille, je peux demander la participation des invités et solliciter également mes enfants.


4) Ralentir et apprécier les moments que nous vivons

Enfin, pour naviguer au mieux au milieu des fêtes et des vacances familiales, sachons ralentir et apprécier les moments que nous vivons, même les plus dérisoires de nos vacances, des perles s’y cachent peut-être.

 

Un chauffeur de taxi new yorkais raconte :

«Je suis arrivé à l'adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, j’ai hésité à partir, mais finalement je me suis parqué, me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.


« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher. Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.


À côté d'elle il y avait une petite valise en nylon. L'appartement donnait l’impression que personne n'avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps. Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les étagères. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.


« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? » dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.


Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir. Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », lui dis-je « J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »

« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle.


Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda :

« Pouvez-vous passer par le centre-ville ? »,

« Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je.

« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs. » J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce. « Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.

« Quelle route voudriez-vous que je prenne ? » demandai-je.


Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d'ascenseur. Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille. Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire. Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain : « Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant ».


Nous avons roulé en silence à l'adresse qu'elle m'avait donnée. C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée. Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée. J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.


« Combien vous dois-je? » m’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.

« Rien » lui dis-je.

« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.

« Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu. Et presque sans réfléchir, je me suis penché et je l'ai serrée dans mes bras. Elle me serra fort.

« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », m’a-t-elle dit. « Merci. »


Il n'y avait rien d'autre à dire. J'ai serré sa main une dernière fois et je me suis retourné. Derrière moi, j’ai entendu la porte se fermer. C’était le son d'une vie qui se termine.


J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées. Et si cette femme avait eu un chauffeur en colère ou impatient de terminer son service ? Et si j’avais renoncé de prendre la course, klaxonné une seule fois et parti sans attendre ? Et si j'avais été de mauvaise humeur et que j'avais refusé d'engager la conversation avec cette femme ? Combien d'autres moments de ce genre ai-je manqué ou n'ai-je pas su saisir ?


Nous sommes tellement conditionnés à penser que notre vie s'articule autour de grands moments. Mais les grands moments nous prennent souvent au dépourvu. Comme lorsque cette femme m'a serré dans ses bras en me disant que je lui avais apporté un moment de joie. »

 

A la suite de Kent Nerburn l’auteur de cette histoire, je vous souhaite de prendre le temps que ce soit en période de fêtes, de vacances ou dans votre vie de tous les jours.


Sachons ralentir. Comme le dit Valérie de Minvielle :

« Ralentir, c’est renoncer à voir sa vie comme une gigantesque to-do list, mais plutôt comme une promenade, avec à chaque étape ses ornières et ses délices. »

Ainsi, pour naviguer au mieux au milieu des fêtes et des vacances familiales:

  1. Identifions ce que nous aimons vivre

  2. Créons de la place pour ce que nous aimons

  3. Identifions de quoi nous avons besoin de nous sentir déchargé et demandons, trouvons des stratégies pour que ça soit le cas

  4. Sachons ralentir et repérer les moments précieux, les diamants, au fil de notre journée. Ces petits moments, ces petits riens, qui deviennent des grands moments dans nos cœurs.


Quant à moi je vais de ce pas suivre mes propres recommandations et je vous retrouve après les fêtes ici sur le blog, dans l’Etincelle et sur les réseaux sociaux. A tout bientôt ! :)


 

Le coaching est un outil puissant permettant de dépasser des situations où l'on se sent bloqué, si c'est le cas n'hésitez pas à venir m’en parler.


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