A l’heure où je crée ce post nous sommes tout près des fêtes de fin d’année, de ces temps en famille qui peuvent être de très bons moments pour certains comme des moments plus compliqués pour d’autres. Et à cette occasion, j’avais envie de vous présenter quatre attitudes que nous pouvons adopter face aux contrariétés qui vont sûrement émerger.
Et puis, même si vous lisez ce post après les fêtes je pense qu’il est également utile car les imprévus eux ne s’arrêtent pas à une certaine période de l’année ;)
En effet, les imprévus font partie de notre vie et ils peuvent nous être difficile à vivre et peut-être en particulier lors de période chargée d’attentes.
D’ailleurs, en premier lieu, pour vivre au mieux cette période de fêtes ou toute période chargée d’attentes (comme les vacances aussi par exemple), je vous propose de prendre conscience de vos attentes. Je pense que nous en avons tous, simplement la plupart du temps elles restent inconscientes.
Rendre conscient un élément va nous faciliter la tâche pour le vivre effectivement.
Autrement comment nous donner une chance de combler nos attentes si nous ne les connaissons même pas ? Ce serait comme lancer une fléchette sans savoir où se trouve la cible : la probabilité que la fléchette l’atteigne est assez mince pour ne pas dire inexistante…
Alors quelles sont vos attentes pour ce temps de fêtes, pour ces rencontres de familles, pour ces vacances ?
Qu’est-ce que vous aimeriez vivre ? Comment est-ce que vous souhaiteriez vous sentir ?
Ce qui serait le top, ça serait de pouvoir le faire par écrit pour poser devant vous, noir sur blanc, ce qui est dans vos pensées. C’est déjà leur donner une première existence, une place moins éphémère et volatile que dans votre tête.
Puis une fois que vous avez rendues conscientes vos attentes, vous pouvez vous demandez :
Comment est-ce que je vais pouvoir vivre ça ? En tenant compte de mes circonstances, qu’est-ce qu’il m’est possible de mettre en place ?
Ok, et maintenant place aux imprévus qui vont sûrement s’inviter à la fête eux aussi.
Donc petite précision qui a son importance : quand je parle ici des imprévus, je parle des contrariétés, et non pas des grosses épreuves de la vie ! Ces imprévus ce sont ces petites choses qui ne fonctionnent pas toujours comme on avait pensé ou comme on aimerait que ça se passe. Par exemple, une commande qui n’a pas été livrée dans les temps, un plat trop cuit, quelqu’un qui oublie d’amener quelque chose, les virus qui se déclarent le jour de la fête, etc. Je pense que vous avez sûrement d’autres exemples en tête… ;)
Lorsque ces imprévus nous arrivent, quelle est notre attitude par défaut?
Est-ce que j’ai tendance à les prendre avec grâce, à faire avec et à rapidement changer mes plans pour m’y adapter ?
Ou est-ce que je me braque sur mon plan initial, je râle, je regrette amèrement que ça ne puisse pas se faire comme je l’avais pensé, je m’énerve et je me plains ?
Pour ma part, je pense que pendant longtemps mon attitude par défaut a été celle de me braquer, de râler, de rester coincée sur mon plan initial. Et depuis quelques années j’essaie de développer la première attitude : celle d’accepter l’imprévu, de faire avec et de modifier mes plans, en lâchant les râlements au passage.
Les imprévus, ça fait partie de la réalité. Ils sont là. Monsieur l’Imprévu est là.
Je peux soit refuser qu’il soit là, me battre contre lui, ce qui - soit dit en passant - ne change absolument en rien le fait qu’il soit là. Je vais simplement me heurter contre lui comme dans un mur.
Ou je peux accepter qu’il soit là, ce qui ne veut pas dire que j’en suis contente ou que je le trouve agréable, mais simplement reconnaître : Oui, j’accepte, tu es bien là Monsieur l’Imprévu.
Et alors, à la place de nous heurter contre l'imprévu, nous pouvons mettre notre énergie à réfléchir comment faire avec.
Pour cela, je vous propose quatre attitudes relatée par Lionel Dalle *
qui peuvent nous aider à traverser les contrariétés et enclencher une attitude résiliente. Cela consiste à modifier notre vocabulaire au moment de la contrariété, ce qui va changer aussi notre état intérieur.
Voici en résumé ces quatre phrases : C’est intéressant ! ; C’est pas grave ! ; C’est utile ! et C’est rigolo !
Première attitude : C’est intéressant!
Pourquoi ai-je réagi premièrement par la colère ? Qu’est-ce que ça vient me montrer ? Comment puis-je progresser ? Que puis-je apprendre dans cette situation ?
Les imprévus peuvent être une occasion d’apprendre quelque chose sur nous, d'apprendre quelque chose de nouveau ou une nouvelle attitude, ainsi : Ce qui arrive, c’est intéressant !
Deuxième attitude : C’est pas grave !
Si je m’imagine dans 10 ans, est-ce que je me souviendrai encore de cette contrariété ? Sera-t-elle encore un problème à ce moment-là ?
C’est l’idée de prendre du recul pour remettre cet imprévu à sa place dans l’ensemble de ma vie. Lorsque je me rends compte qu’il est en réalité vraiment minime, je peux me dire : C’est pas grave !
Troisième attitude : C’est utile !
Les contrariétés peuvent être l’occasion de progresser et elles sont ainsi utiles pour notre développement. Elles sont comme un entraînement, comme la musculation l’est pour nos muscles. D’autant plus si nous avons pris la décision de mieux vivre les imprévus, d’apprendre à rebondir face aux obstacles, de garder une attitude de gratitude plutôt que de plainte, alors ce qui arrive, c’est utile ! cela nous permet d’exercer, de mettre en pratique ce que nous souhaitons.
Quatrième attitude : C’est rigolo !
Parfois, les contrariétés que nous rencontrons deviennent les histoires drôles que nous racontons à nos familles et nos amis. Même si ça peut demander du temps avant d’y parvenir, on peut se dire au moment de l’obstacle que l’on arrivera sûrement à en rire un jour, ainsi c’est rigolo !
En conclusion, c’est vraiment drôle
car au moment où je préparais ce post j’ai eu des problèmes avec mon imprimante qui refusait d’imprimer les documents PDF. Je ne comprenais pas pourquoi et j’étais en train d’essayer de trouver une solution à ce souci, tout en étant un peu agacée que ça ne fonctionne pas comme c’est censé le faire, c’est-à-dire : sans faire d’histoire !
Je me tire un café, et là, tout d’un coup je prends conscience que je suis en train de vivre une contrariété au moment précis où j’écris à ce sujet, ce qui me donne à l’instant l’occasion d’appliquer le contenu de ce post !! :) C’est quand même merveilleux ! ;)
C’est intéressant ! Mon imprimante refuse d’imprimer les PDF !? Que puis-je apprendre ?
C’est pas grave ! Dans 10 ans j’aurai très certainement oublié ça.
C’est utile ! Cela me permet de m’exercer à cette attitude que je souhaite continuer de développer.
Et c’est carrément drôle que ça se présente à ce moment-là !!!
Voilà, je pense que vous aurez à votre tour sûrement des occasions pour vous entraîner ces prochains temps, alors n’oubliez pas, vous avez le choix d’accepter Monsieur l’Imprévu ou de vous cogner contre lui. Et ensuite vous pouvez vous dire : C’est intéressant ! ; C’est pas grave ! ; C’est utile ! ou C’est rigolo ! pour vous aider à traverser ce moment et rebondir.
Pour aller plus loin
* La référence du livre pour creuser plus loin : Le miracle de la gratitude de Lionel Dalle.
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